"Projection du temps".
Rencontrer les œuvres
de Dominique Galichet, c’est un peu comme se perdre
dans un univers fantasmagorique peuplé de femmes
enchanteresses dans des fragments de nature sauvage.
D’abord il y a la photographie, puis la peinture
où l’image se dissout en un puzzle poétique
avant de se libérer pour se re-composer.
Comme Alice aux portes de l’enfance, Dominique passe
de l’autre coté du miroir et interroge un
moi sur un fil d’horizon entre fiction et réalité.
De la rencontre de ces deux mondes naît une forme
d’irréalité dans la représentation
du réel.
Une rêverie cosmique toujours proche d’un chaos
et pourtant si paisible, d’une étrangeté douce
et inquiétante.
Ici le voyeurisme rejoint la fascination contemplative
dans une apnée silencieuse.
Isabelle Jacquelin |
